La borne escamotable semi-automatique tient une place particulière dans la famille du mobilier urbain des bornes. Entre fixe et automatique, elle se distingue surtout par l’emploi qu’on peut en faire.
Une borne escamotable semi-automatique est un élément de mobilier urbain conçu pour réguler l’accès à un espace donné. Elle se compose d’un fut en acier ou en fonte, d’un logement d’encastrement dans le sol et d’un système de levage assisté (vérin hydraulique ou contrepoids). Le levage et l’abaissement de la borne sont actionnés manuellement à l’aide d’une clé spécifique.
Il faut noter que souvent, les bornes semi-automatiques sont appelées bornes manuelles bien qu’elles soient assistées d’un vérin à gaz.
En position haute, le mécanisme de la borne est débloqué à l’aide d’une clé. Une pression du pied peut-être nécessaire sur les mécanismes à vérin. Une fois dans son logement, la clé est libérée. Pour lever la borne, la même action par clé déverrouille le mécanisme et permet à la borne de se mettre en position haute.
La raison principale du choix d’une borne semi-automatique plutôt qu’une borne escamotable automatique dépend de la fréquence d’utilisation, du nombre d’utilisateurs et de l’endroit de son implantation.
La borne semi-automatique trouve sa place pour ouvrir et fermer l’espace d’un marché hebdomadaire, réserver une zone de parking, une place de livraison, ou la place réservée d’un commerçant devant sa boutique. Elle peut également servir à des voies protégées comme les accès pompiers, les accès des engins d’entretien d’un parc. Pour le secteur privé, dans une résidence, la borne semi-automatique servira à réserver un espace de parking ou une voie d’accès à des immeubles (elle sera abaissée pour les déménagements).
On peut résumer les choix pour la borne semi-automatique par la cadence d’utilisation quotidienne qui serait d’une à deux fois par jour maximum et de la résistance qu’elle peut opposer à un véhicule.
Ce tableau présente quelques modèles dans plusieurs gammes à titre d’exemple.
Toutes les données sont relatives aux implantations et utilisations des bornes, les moyennes permettent de fixer les idées.
L’avantage par rapport à une borne escamotable semi-automatique de résistance égale aux impacts (donc de taille et de poids équivalents) réside dans :
Pour ce qui est de la sécurité, une borne antibélier fixe, automatique ou semi-automatique répond aux mêmes exigences de résistance à catégorie égale.
Le coût de l’installation est réduit, car la borne semi-automatique à vérin ne demande pas d’alimentation électrique. La pose peut être réalisée par une entreprise de BTP ou une entreprise de maçonnerie.
La borne est autonome, ce qui veut dire qu’elle peut être par toute personne munie de la clé. Il n’y a aucun code ou enregistrement à faire comme pour la manœuvre des bornes automatiques commandées depuis un totem de contrôle d’accès.
L’installation d’une borne semi-automatique se fait généralement dans la journée, suivant bien entendu la nature du terrain et l’absence d’encombrement de la partie à creuser. C’est donc une installation qui sera sensiblement plus longue que pour celle d’une borne fixe et plus réduite que pour une borne automatique. Il faut également prendre en considération la capacité de résistance aux impacts. Une borne légère de régulation d’accès sera plus rapide à installer qu’une borne de défense résistante à un camion bélier.
Chez Citinnov, les bornes semi-automatiques et manuelles sont produites dans des matériaux identiques à celles de bornes automatiques. Elles sont en inox massif et acier et les finitions sont en inox brossé ou peinture époxy.
Le mécanisme retenu est le vérin à gaz qui est à la fois très fiable et demande très peu d’entretien.
Les bornes sont personnalisables. Ce détail n’est pas qu’esthétique, il permet d’intégrer de nouvelles bornes dans un alignement existant de bornes fixes sans rompre la continuité visuelle. La personnalisation offre également la possibilité de signaler la borne par des LED, des couleurs vives et des bandes réfléchissantes, ce qui peut être vital dans le cas d’une borne anti-stationnement sur la voirie.
La maintenance concerne la pression du gaz qui assure la fluidité du mouvement, le nettoyage du système de verrouillage qui, exposé aux intempéries et aux pollutions peut se salir et se gripper.
Les moyennes donnent de 10 à 15 ans suivant la cadence d’utilisation, la durée de vie peut être beaucoup plus longue si le matériel est régulièrement entretenu et utilisé sans surcharge.
Toute implantation sur la voirie impose un arrêté municipal.
Le propriétaire d’un garage n’a pas le droit de s’approprier le morceau de trottoir qui lui permet de rejoindre la chaussée, y compris si l’entrée de son parking est quotidiennement squattée.
Un restaurateur qui voudrait protéger sa terrasse estivale ou privatiser une partie de voirie en façade de son établissement devra en plus de la demande d’installation de la terrasse, attendre que l’arrêté de la mairie lui soit notifié avant d’entreprendre des travaux.
Attention aux normes de l’inclusivité : toutes les bornes doivent souscrire à la norme PMR (personnes à mobilité réduite) et PAM (personnes aveugles et malvoyantes), norme d’accessibilité relative au décret du 18 septembre 2012.
Vue complète d’une borne semi-automatique SUMO — illustration Citinnov
Avant de faire votre marché, il convient de dresser la liste de vos besoins et de qualifier correctement les critères qui présideront au choix d’une borne semi-automatique. Le budget, la rapidité d’installation, un usage quotidien faible, sans oublier la personnalisation des bornes qui fera toute la différence.
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Image à la UNE : Bornes SUMO semi-automatique (également dites « manuelles ») — photo Citinnov