Les agressions terroristes aveugles qui ont endeuillé des villes entières ont amené les responsables politiques à développer des zones protégées dans leur plan d’urbanisme. Pour ne pas rendre la ville austère ou imposer un cadre sécuritaire aux citoyens, des murs presque invisibles ont été érigés. Ils sont constitués de bornes aptes à contenir des impacts.
Voyons comment fermer le périmètre d’une zone sécurisée à l’aide de bornes.
Les bornes de sécurité périmétrique se définissent :
Le déploiement de bornes de sécurité relève de la volonté de protéger une zone d’accidents de véhicules, ou d’attaques délibérées potentiellement violentes contre des personnes, tout en préservant l’accès et la convivialité de cette zone aux piétons.
Des bornes anti béliers vont donc être implantées en alignement sur les espaces dégagés et venir en contrôle d’accès sur les segments de voirie adjacents.
Types de bornes utilisables pour garantir la sécurité d’un périmètre, seront déployées :
En effet, les périmètres de sécurité s’étendent également devant les lieux sensibles tels que les administrations, les ambassades… Dans un degré de dangerosité moindre, les vitrines de commerces exposés et façades de monuments historiques bénéficient d’un périmètre de sécurité fermé par des bornes. C’est le cas des zones semi-piétonnes qui par la possibilité de circulation de poids lourds peuvent être soumises à des accidents ou des attaques.
De façon plus sporadique et restreinte, des devantures de bijouterie ou de guichet de retrait d’argent peuvent être protégées à l’intérieur même d’un périmètre de sécurité pour les risques d’agression inhérents à ces activités.
Pour s’y retrouver, il convient de faire un petit tour par les nombreux noms qui définissent ce type de borne et leur implantation, on peut trouver :
Derrière ces différentes appellations parfois utilisées de manière inexacte se cachent des distinctions relatives à la résistance de la borne aux impacts.
Voilà donc une petite catégorisation qui vaut pour tous les types de bornes qu’elles soient fixes, amovibles, escamotables manuelles, semi-automatiques ou automatiques.
Qu’elles soient utilisées pour sécuriser un espace ou contrôler un accès, la classification est établie par la certification d’un laboratoire suivant la capacité de la borne à résister à un impact. (La résistance aux chocs est évaluée en kilojoule KJ.)
Les hauteurs de bornes antibélier s’échelonnent de 70 cm à 120 cm.
Leur diamètre commence généralement autour de 30 cm pour finir au-delà de 50 cm.
Leur poids suit proportionnellement cette progression.
Certification K12. Les bornes antibélier doivent obtenir la certification K12 à la suite à un crash-test effectué en condition réelle ou numérique. On parle aussi parfois de bornes K12 par raccourci de langage pour définir des bornes antibéliers certifiées K12.
Sont certifiées K12, les bornes résistant à l’impact d’un poids lourd de 7,5 T lancé à 80 km/h ou à l’impact d’un véhicule léger de 1,5 T lancé à 179 km/h, soit dans les deux cas à un choc résultant d’un impact de 1 852 KJ (kilo Joules).
Comme on l’aura compris, la sécurité périmétrique assurée par des bornes est soumise à différents paramètres répondant à des exigences ponctuelles.
Des bornes de hautes résistances seront placées aux points sensibles que ce soit pour un alignement ou pour contrôler l’accès d’une voie.
Les gammes CITINNOV offrent une continuité esthétique homogène à travers les différentes capacités de résistances. Ce qui permet d’équiper une zone sensible exposée par des bornes antibélier et de continuer un alignement élégant avec des bornes de moins forte résistance aux endroits naturellement mieux protégés.
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