Mobilité douce, le guide complet de l’écomobilité

4
minutes,
22/6/2024
Développement durable

La mobilité douce, également appelée écomobilité ou encore mobilité durable est un mode de développement durable, partie de la transition écologique qui vise à la décarbonation des transports pour créer des modes de déplacement plus durables.

Mobilité douce, définition

La mobilité douce, ou écomobilité, est un concept aux multiples aspects qui englobe plusieurs enjeux de nature environnementale, économique et sociale. Il s’agit donc de la mise en œuvre d’une politique qui développe et promeut des solutions de mobilité durable pour construire un avenir plus écologique pour tous.

La mobilité douce concerne tous les modes de transport

  • Voiture individuelle à essence, électrique, à hydrogène
  • Tous les transports en commun
  • Tous les transports de fret
  • Vélo
  • Marche (piétonnisation)
  • Covoiturage
  • Autopartage
  • Les EPDM (engin de déplacement personnel motorisé) : trottinette, roller, skate, etc. 

La mobilité durable engage donc la totalité des acteurs du pays :

  • État
  • Collectivités locales
  • Entreprises
  • Citoyens

Le but de l’ensemble des acteurs de la mobilité durable (ou mobilité douce en ville) est de concevoir et d’utiliser des équipements et des moyens de transport adaptés au mieux à l’objectif de décarbonation des transports et donc à la réduction des GES (gaz à effet de serre).

On peut ajouter à cette définition que le développement de la mobilité durable se fait le plus souvent dans la recherche d’un partage de l’espace public et de la voirie avec un esprit de convivialité, d’accessibilité et de qualité de vie.

Les objectifs de l’écomobilité

La mobilité douce vise à concilier la nécessité de déplacement des personnes et du fret avec la réduction de l’impact environnemental des modes de transport. Il s’agit d’une notion globale, s’inscrivant dans les questions de développement durable.

Les objectifs de la mobilité durable sont larges :

  • réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le changement climatique ;
  • améliorer la qualité de l’air et réduire la pollution sonore ;
  • favoriser la santé et le bien-être des citoyens en encourageant les modes de transport actifs ;
  • réduire la congestion urbaine et améliorer la fluidité des transports en commun ;
  • permettre à tous de se déplacer, en particulier aux personnes les plus fragiles.

Pour atteindre ces objectifs, la mobilité durable s’appuie sur plusieurs leviers :

  • Le développement des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle, tels que les transports en commun, le vélo, la marche et le covoiturage.
  • L’amélioration de l’efficacité énergétique des transports.
  • Le développement des infrastructures pour les modes de transport durables.
  • La mise en place de politiques incitatives pour encourager les citoyens à adopter des modes de transport plus durables.

Mobilité douce, les 5 grands principes

Les collectivités locales qui développent l’écomobilité à travers leur tissu urbain le font généralement à travers 5 principes conducteurs :

  1. Sobriété
  2. Efficacité
  3. Décarbonation
  4. Inclusion
  5. Innovation

Rendre la mobilité plus sobre pour une mobilité durable

En matière d’écomobilité, la sobriété consiste à :

  • réduire le besoin de se déplacer en favorisant la proximité, le télétravail, la mutualisation des services et l’organisation de la vie quotidienne autour de modes de transport doux ;
  • optimiser les déplacements en choisissant le mode de transport le plus adapté à chaque situation, en privilégiant les itinéraires les plus courts et en combinant différents modes de transport (comme le train et le vélo par exemple) ;

Les mesures courantes mises en pratique pour favoriser la sobriété en matière de mobilité durable sont :

  • privilégier la marche ou le vélo pour les trajets de courte distance ;
  • utiliser les transports en commun pour les trajets plus longs ;
  • participer au covoiturage ou à l’autopartage ;
  • choisir un véhicule électrique ou hybride ;
  • réduire sa vitesse au volant ;
  • utiliser un GPS pour optimiser ses trajets ;
  • télétravailler le plus possible ;
  • habiter au plus près de son lieu de travail ou de son lieu d’études.

Le principe d’efficacité dans l’écomobilité

Dans la mobilité durable, l’efficacité consiste à trouver des solutions et des pratiques plus efficientes pour réduire l’impact environnemental des transports.

Le principe d’efficacité dans l’écomobilité passe par :

  • la diminution de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre (moteurs, énergies et utilisation des transports) ;
  • la réduction de la congestion urbaine et des temps de trajet (qualité de l’air et réduction de la pollution sonore) ;
  • l’optimisation des ressources (diminution des coûts de transport pour les individus et les collectivités) 
  • la mise en place de systèmes de transport intelligents (GPS, IoT, applications de routage, de stationnement) ;
  • l’encouragement de l’éco-conduite et des pratiques de transport responsables ;
  • Développement d’infrastructures de recharge et de ravitaillement pour les véhicules électriques et hydrogènes ;
  • Création d’espaces urbains plus verts et plus agréables.

La décarbonation

L’objectif de la décarbonation est de remplacer les carburants fossiles (essence, diesel) par des sources d’énergie alternatives qui produisent moins ou pas d’émissions de CO2. C’est donc un principe central de l’écomobilité qui passe tout à la fois par :

  • la promotion des modes de transport actifs (marche, vélo, EDPM) ;
  • l’optimisation des carburants, biocarburants et carburants de synthèse plus propres comme solution transitoire en attendant le développement massif des alternatives électriques et à hydrogène ;
  • l’encouragement à l’utilisation de véhicules électriques ou hybrides.

Le coût de la décarbonation est bien entendu le facteur déterminant de ce principe puisqu’il engage des sommes considérables à tous les niveaux et demande des efforts de tous les acteurs, de l'État au particulier.

Vélos à louer
Source : Daniel Balakov via Canva

L’inclusion par l’écomobilité

Le principe d’inclusion dans la mobilité durable vise à garantir l’accès à la mobilité pour tous, y compris les personnes à mobilité réduite (PMR), les personnes âgées, les personnes défavorisées et les populations rurales.

C’est donc un principe qui cherche à réduire l’exclusion sociale et géographique tout en minimisant l’utilisation de la voiture individuelle par le développement de moyens de transport en commun adaptés pour tous. Les défis de l’inclusion sont importants puisqu’il s’agit de faire évoluer les mentalités tout en investissant massivement dans les infrastructures.

L’innovation dans la mobilité douce

Encourager l’innovation dans le domaine des transports pour développer des solutions plus durables et plus efficientes ne se résume pas uniquement à proposer des voitures électriques ou à développer des batteries plus efficaces.

L’innovation passe également par des services comme :

  • les systèmes de gestion du trafic en temps réel qui permettent l’optimisation des itinéraires et réduction des temps de trajet ;
  • le paiement sans contact et billettique multimodale pour faciliter l’utilisation des transports en commun ;
  • La création et l’animation de plateformes de mobilité multimodale pour intégrer de différents modes de transport dans un seul service.

En zone urbaine, les collectivités doivent proposer des :

  • infrastructures cyclables et piétonnes sécurisées et confortables pour encourager la pratique du vélo ;
  • aménagement de zones piétonnes et de rues à faible trafic ;
  • mises en place de zones 30.

La Smart City et l’IA sont au cœur de l’innovation de l’écomobilité par

  • l’optimisation des réseaux de transport (gestion du trafic et de la ponctualité des transports en commun) ;
  • la prédiction de la demande et l’adaptation de l’offre de transport (réduction des embouteillages et des temps d’attente) ;
  • la personnalisation des services de transport avec une offre de solutions de mobilité adaptées aux besoins de chaque individu.

C’est quoi la Mobilité Durable ? Planète Energies

La loi LOM (Loi d’orientation des mobilités)

Adoptée en décembre 2019, la loi d’orientation des mobilités (LOM) vise à révolutionner les transports en France en les rendant plus durables, plus accessibles et plus inclusifs. Cette loi ambitieuse impacte tous les acteurs de la société, de l’État aux particuliers, en passant par les collectivités locales et les entreprises. C’est le point de départ de l’évolution vers la mobilité douce en France.

Plan d’action de la loi LOM pour chaque mode de transport

Le plan vélo :

  • Objectif : doubler la part modale du vélo entre 2020 et 2024.
  • 1 milliard d’euros d’investissement pour le développement des infrastructures cyclables.
  • Mesures phares : création d’un « Fonds mobilités actives » de 500 millions d’euros, développement des infrastructures cyclables, mise en place d’un forfait mobilités durables pour les entreprises.

Le plan transports en commun :

  • Objectif : développer des transports en commun plus attractifs et accessibles.
  • Mesures phares : investissement massif dans les infrastructures, simplification des tarifications, développement des transports en commun à la demande.
  • Lancement de services de transport à la demande en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes et dans d’autres régions.

Le plan covoiturage et autopartage :

  • Objectif : encourager les modes de transport partagés.
  • Mesures phares : création d’un statut juridique pour les plateformes de covoiturage et d’autopartage, développement des infrastructures de recharge pour les véhicules électriques.

Le plan véhicules électrique :

  • Objectif : favoriser l’essor des véhicules électriques.
  • Mesures phares : installation de bornes de recharge, aides à l’achat et à la location, interdiction de la vente de véhicules neufs à essence et diesel d’ici 2040.

Grandes étapes de l’application de la loi LOM

La phase préparatoire de 2019 à 2020

  • Adoption de la loi LOM : 26 décembre 2019.
  • Création de l’Autorité de régulation des transports (ART) : Janvier 2020.
  • Lancement du plan national de développement des infrastructures de transport (PDIT) : Mars 2020.
  • Définition des orientations de la politique nationale des transports : Adoption de la loi Climat et Résilience en mai 2021.

La phase de déploiement de 2021 à 2022

  • Mise en place des ZFE (janvier 2021) avec l’interdiction des véhicules Crit'Air 5 et 6 dans les ZFE (depuis 2021), extension aux Crit'Air 4 en 2025. Augmentation des taxes sur les carburants (janvier 2022).
  • Lancement du plan vélo national (février 2021), développement des services de transport à la demande (depuis 2021).
  • Renforcement des contrôles (depuis 2020), mise en place du permis à points pour les vélos (2021).

La phase d’évaluation et d’ajustement, 2024

  • Analyse de l’impact sur la pollution, la congestion, la sécurité et l’usage des transports.
  • Ajustement des mesures, adoption de nouvelles lois ou réglementations. 

Tableau récapitulatif chronologique de la loi LOM

Année Événement Exemple concret
2019 Adoption de la loi LOM
2020 Création de l’Autorité de régulation des transports (ART)
2020 Lancement du plan national de développement des infrastructures de transport (PDIT) Lancement du projet de ligne 18 du métro Grand Paris Express
2021 Mise en place des zones à faibles émissions (ZFE) Interdiction des véhicules Crit'Air 5 et 6 dans les ZFE
2021 Lancement du plan vélo national 1 milliard d’euros d’investissement pour le développement des infrastructures cyclables
2021 Adoption de la loi Climat et Résilience Renforcement des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le domaine des transports
2022 Augmentation des taxes sur les carburants + 18 centimes par litre sur le prix du gazole
2022 Lancement du plan d’investissement France 2030 50 milliards d’euros pour les transports, dont 10 milliards pour le développement des mobilités vertes
2022 Adoption de la loi d’orientation des transports intérieurs (LOTI)
2023 Mise en place d’un péage urbain dans certaines grandes villes Péage urbain à Strasbourg
2023 Lancement du service de transport à la demande « MaaS » (Mobility as a Service) Expérimentation du service MaaS à Lyon
2024 Évaluation des résultats des mesures de la loi LOM
2025 Extension des ZFE aux véhicules Crit'Air 4

Les équipements urbains et périurbains de la mobilité douce

Aujourd’hui, les équipements de l’écomobilité concernent essentiellement les villes et le tissu urbain des communautés de communes. Les stations de recharge électrique sur les autoroutes font bien sûr partie de la transition énergétique pour un transport plus durable. Les routes cyclables qui se développent en Europe pour relier des villes sont également un exemple à grande échelle de la mobilité douce. 

Pour les centres urbains, le choix des équipements dépendra des besoins spécifiques de chaque ville et de ses habitants, et bien sûr, la mobilité durable ne se résume pas à la simple mise en place d’infrastructures ni à des problèmes de logistiques urbaines. Elle demande également un changement de comportement de la part des citoyens, qui doivent être encouragés à utiliser des modes de transport plus doux et surtout, à réduire leur dépendance à la voiture individuelle et donc réduire globalement notre dépendance au pétrole.

Équipement pour les piétons et la piétonnisation de la ville

Borne anti-bélier mobilité urbaine
Borne anti-bélier mobilité urbaine - espace sécurisé

L’équipement des centres-villes en zone piétonne est maintenant présent pratiquement partout, autant dans les grandes villes pionnières en la matière que dans les villes de taille moyenne. La piétonnisation est un élément déterminant de la mobilité douce par le changement de comportement qu’elle véhicule.

L’équipement de la piétonnisation est généralement constitué de :

  • Trottoirs larges et confortables.
  • Zones piétonnes et zones de rencontre.
  • Traversées piétonnes sécurisées.
  • Passages surélevés et abaissements de trottoirs.
  • Bornes de sécurité périmétrique.
  • Bornes anti bélier et bornes anti intrusion.
  • Potelets et barrières de ville.
  • Mobilier urbain d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.

Équipement pour les vélos

Piste cyclable / espace partagé avec les piétons - Source : Baona via Canva

Ces équipements onéreux sont indispensables à une évolution positive de l’utilisation du vélo qui ne peut se faire que dans des conditions de sécurité pour tous.

  • Pistes cyclables protégées et/ou séparées de la circulation automobile.
  • Bandes cyclables sur la chaussée.
  • Chaussées à double sens cyclables.
  • Bornes de sécurité aux intersections, sur les zones de rencontre et le long des voies exposées.
  • Sas vélos aux intersections.
  • Stations de vélos en libre-service.
  • Abri-vélos sécurisé.
  • Panneaux de signalisation et de jalonnement spécifiques.

Certaines villes proposent leur service de vélos en location libre-service.

L’organisation rationnelle du stationnement

BAM Citinnov
BAM Citinnov

La gestion du stationnement est un problème que toutes les villes rencontrent. Le problème de stationnement engendre un trafic superflu occasionné par les automobiles en recherche de parking. Les solutions comme les bornes d’arrêt minute (BAM) à proximité des commerces ou des zones piétonnesoptimisent les rotations de stationnement. Couplés à des bornes de recharge, les BAM deviennent des points attractifs de la mobilité douce.

La gestion du stationnement pour une mobilité douce se fait à l’aide de :

  • Parkings spécifiques pour vélos et voitures électriques.
  • Parkings relais en périphérie des villes.
  • Borne d’arrêt minute pour le stationnement d’arrêt minute.
  • Zones de covoiturage.
  • Affichage intelligent des places de parking disponibles.
  • Liaison avec les plateformes de routage pour la disponibilité des places.
  • Intermodalité des parkings avec des moyens d’écomobilité (vélos en location à la sortie du parking, par exemple).

L’équipement des ZFE

L’équipement minimum d’une ZFE est constitué :

  • D’une signalisation conforme qui avertit les automobilistes des catégories Crit’Air admises (avec heures d’accès) ;
  • De caméras de contrôle des vignettes Crit’Air ;
  • De capteurs d’air analysant les taux de pollution.

Au sein de la ZFE, on trouvera généralement l’ensemble des équipements liés aux Zone 30, aux pistes cyclables et aux zones piétonnes puisque l’objectif d’une ZFE est la réduction des émissions de GES, il est donc logique que l’ensemble des infrastructures piétonnes et cyclistes y soit développé.

Bornes fixes
bornes fixe alignement

La Zone de Rencontre, symbole de la mobilité durable

Les Zones de Rencontres se trouvent aux carrefours des pistes cyclables, des zones piétonnes et des artères routières. La vitesse y est limitée à 20 km/h pour tous, les piétons y restent prioritaires, y compris lorsqu’il y a des trottoirs. L’équipement est donc constitué de :

  • Panneaux de signalisation ;
  • Chicanes ;
  • dos d’âne ;
  • plateaux surélevés ;
  • îlots végétalisés ou matérialisé ;
  • marquage au sol ;
  • bornes de régulation de trafic aux entrées des voies piétonnes ;
  • bornes de sécurité et de protection.

L’information par l’IdO (internet des objets)

Les applications locales ou nationales permettent de guider les usagers de la ville dans une intermodalité utile à la mobilité douce. Guider un automobiliste à un parking, à une borne de recharge, un cycliste à une station de partage, ouvrir au covoiturage, toutes ces solutions qui donnent des informations en temps réel passent par les smartphones et les objets connectés. Ils peuvent concerner tous les usagers à travers l’utilisation des :

  • bus, tramways, métros et trains ;
  • lignes de transport à la demande ;
  • vélos, trottinettes et voitures en libre-service ;
  • covoiturage et de l’autopartage.

Ce sont les outils émergeant de la Smart City qui apportent un confort à l’usager et réduisent considérablement le trafic.

La supervision au service de l’écomobilité

Le centre nodal de l’écomobilité d’une ville réside dans la supervision des flux de trafic. Des superviseurs comme la suite VIASYST’M permettent de gérer les entrées par des totems d’accès et les places de stationnement, les bornes d’arrêt minutes et les bornes de recharge. La régulation du trafic par des bornes automatiques escamotables est un équipement essentiel à la sécurité des zones réservées, comme les zones piétonnes, et à la préservation des zones de stationnement.

Supervision du contrôle d’accès VIASYST’M
Supervision du contrôle d’accès VIASYST’M

La sécurité est un point essentiel de la réussite de l’écomobilité. Piétons, cyclistes et les usagers fragiles comme les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite demandent un confort et une sécurité de jour comme de nuit. La protection physique est le plus souvent assurée par des bornes de protection périmétriques. 

La sécurité se concrétise également par des caméras de protection et par un éclairage public efficace partout.

En conclusion, les enjeux multiples de la mobilité douce

La mobilité douce est un enjeu majeur de notre société et de notre avenir. Elle permet de concilier les besoins de déplacement des personnes avec la protection de l’environnement, la santé publique et la sécurité.

Si la réduction de la pollution atmosphérique et des émissions de GES en est l’étendard, il ne faut pas oublier les enjeux économiques et sociaux qui vont au-delà des considérations purement écologiques.

Les enjeux de santé publique sont là pour nous rappeler que plus on se déplace à pied ou en vélo, plus on retrouve rapidement une bonne forme physique. Si tout le monde s’y met, l’air qu’on respirera bientôt sera meilleur.

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Image à la UNE : Javier Sanchez Mingorance via Canva

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